Le mal fait problème et dans le même temps, il est mystère. Ses racines plongent dans les profondeurs de l’être, mais trouvent également à s’expliquer à partir de la nature humaine. Pour cela, la littérature est mise à contribution pour aider à élucider l’énigme que constitue le scandale par excellence. L’auteur a dégagé six figures symboliques du mal qu’il étudie et fait s’entrecroiser. Autant de personnages conceptuels qui représentent chacun une direction de l’esprit : Méphistophélès : l’anéantissement ; Lucifer : l’orgueil ; Ahriman : la luxure ; Moloch : domination et absorption d’autrui ; Satan : le mensonge ; Tehom : l’abîme. Jad Hatem, professeur de philosophie et de littérature à l’Université Saint-Joseph a publié : L’Écharde du mal dans la chair de Dieu ; Mal et transfiguration ; L’Abîme et le mal selon Shelley, O’Connor et Giono ; L’anomie et son chaos. Conrad et Lenz, Sand et Sade ; L’Atlantide, le mal et l’Éternel Féminin ; Marx, philosophe du mal ; Proust et Schelling. Recherches sur le mal ; L’ange, le mal et la contingence ; Schelling à Buchenwald. Le mal absolu.